8 Janvier 2020
Nous avons visité le musée Grévin local qui retrace la rencontre entre les premiers explorateurs et la population locale.
Bien musclé, larges épaules, torse puissant, grosse tête carrée portée sur un cou robuste, taille de cinq pieds, très brun de peau, très noir de cheveux, des yeux perçants sous une arcade sourcilière peu fournie, barbe réduite à quelques poils, tel était l’homme, qui paraissait avoir dépassé la quarantaine. Les caractères de l’animalité, mais d’une animalité douce et caressante, le disputaient à ceux de l’humanité, chez cet être de race inférieure, qu’on eût été tenté de comparer, plutôt qu’à un fauve, à un bon et fidèle chien.
«Les naufragés du Jonathan » ou « En Magellanie » , Jules Verne
Les habitants se nourrissent principalement de coquillages, aussi doivent-ils changer constamment de résidence. Le wigwam fuégien ressemble absolument par sa forme et par sa grandeur à un tas de foin. Il consiste simplement en quelques branches cassées fichées en terre, et dont les interstices sont fort imparfaitement bouchés d’un côté avec quelques touffes d’herbes et quelques branchages. Ces wigwams représentent à peine le travail d’une heure ; les indigènes ne s’en servent d’ailleurs que pendant quelques jours.
Voyage de Charles Darwin